Après une installation un peu galère dans nos deux couchettes supérieures (configuration a éviter absolument), nous prenons une tisane et nous endormons vers minuit.
Le réveil se fait vers 10h le lendemain : la notion d’horaire devient cependant très relative… En effet, les horaires du train sont donnés à l’heure de Moscou, au départ du train nous avions déjà un décalage de 2 heures et à l’arrivée nous en aurons 4. On va donc dire qu’on s’est réveillé le matin !
Nous prenons notre petit déjeuner à la française (pain, confiture et thé) alors que d’autres dorment encore et certains mangent déjà des nouilles chinoises…
La journée se passe au rythme d’un arrêt long (30 min.) toutes les 4 heures et d’un paysage invariable mais agréable à contempler à travers notre fenêtre : des prairies et des forêts de bouleaux a perte de vue…
Nous nous occupons en lisant, écrivant, dessinant et bien sur quelques petites siestes : qu’il est bon avoir du temps !
Lors des arrêts, c’est l’occasion de prendre un peu l’air : la chaleur dans le wagon est assomante, pas loin de 30°. C’est aussi le moment d’acheter quelques petites préparations locales a grignoter : crêpes aux oeufs de poisson, chaussons à la saucisse, au poulet ou aux pommes de terre, poissons sechés et bien d’autres.
Il est maintenant 19h30 (heure de Iekaterinbourg), nous n’allons pas tarder à manger nos nouilles chinoises (et oui, nous aussi) puis repartir pour une nuit à bord du train n°70 qui rallie Moscou a Chita sur pas moins de 6200 km !
Plus que 15h et nous serons a Krasnoïarsk.
PS : pas la moindre trace de Vodka dans notre wagon…
Ils pourraient quand même accompagner leurs nouilles d’un peu de vodka pour faire descendre tout ça ^^
bisous !
Apparemment dans certains wagons ça y va mais nous on est tombé que sur des gens sages … Ça nous va bien 🙂
oui, c’est vrai que la vodka ça peut être le maaaaaal 😛