De Kannur à Wayanad : sur la piste des éléphants sauvages

C’est après 7h de train bien mouvementées dans un wagon sans air conditionné (une première !) que nous arrivons à Kannur pour 2 jours de repos sur l’une des plus belles plages du Kerala. Nous nous rendons alors directement à Blue Mermaid Homestay, notre villégiature située à quelques kilomètres de la ville mais surtout à quelques dizaines de mètres de la plage !

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Nous passons l’après midi et le lendemain entre les hamacs, la plage et une petite balade dans les alentours. A cette occasion, nous pourrons une fois de plus observer la gentillesse des habitants de cette région avec qui nous discuterons et ferons des photos tout au long du chemin. Les sessions plage me permettront quant à elles de mettre en application ma passion pour la sculpture… sur le sable bien entendu !

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Le jour de notre départ (le temps passe vite aussi à ne pas faire grand chose…), le réveil sonne à 4h du matin pour un départ en rickshaw à 4h30 : direction une représentation de Theyyam, danse hindoue sacrée. Nous nous trouvons ainsi en plein air et en pleine nuit, devant un temple à observer le manège plutôt étrange de musiciens, danseurs et prêtres.

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Les costumes sont impressionnants avec entre autre une coiffe d’au moins 4 mètres de haut et la musique conditionne, paraît-il, les danseurs jusqu’à la transe !

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Trois heures plus tard, nous prenons notre petit déjeuner une dernière fois avec vue sur la mer après un petit bain bien agréable et montons dans le bus pour la réserve de Wayanad située à 3 heures de route de là.

Nous arrivons à destination au début de l’après midi du 17 novembre et découvrons encore une fois un hébergement magnifique au cœur des plantations d’épices, de cocotiers et de riz. Nous ferons sans plus tarder quelques pas autour de la propriété pour découvrir les alentours.

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La variété des plantations est encore plus impressionnante qu’au premier abord : des haricots verts, plusieurs variétés de bananes, du café, de la vanille, du cacao mais aussi de hévéas pour le caoutchouc, de la cannelle, du gingembre, de la cardamome !

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Sur le chemin du retour nous nous trouverons même invités à boire un thé dans la petite maison d’une famille de paysans du coin : juste pour le plaisir de la rencontre !

Dès le lendemain matin, nous attaquons les choses sérieuses avec un safari en jeep au cœur de la réserve de Wayanad et pour secret espoir d’apercevoir des éléphants sauvages ou l’un des 35 tigres recencés. Malgré notre présence matinale, ils resteront bien cachés mais nous aurons tout de même la chance de pouvoir contempler singes, daims, sangliers et même une femelle buffle et son petit.

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L’après-midi c’est pour une randonnée de huit kilomètres que nous partons directement depuis notre homestay. Nous observons ainsi les nombreux postes de garde occupés de nuit pour surveiller les plantations de la présence d’éléphants… mais toujours rien en chair et en os ! En discutant avec notre guide nous comprenons qu’il s’agit d’un véritable problème pour les paysans locaux étant donné les dégâts occasionnés par leur passage. Nous assistons également à l’extraction de miel directement depuis le tronc d’un arbre… sans aucune protection évidement !

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Nous sommes déjà au troisième jour dans la région de Wayanad et ce matin nous partons pour un trekking de 18 km avec pour objectif le sommet de Pakshipathalam… et toujours celui de voir nos fameux pachydermes !

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Après avoir traversé une forêt relativement dense et fortement peuplée de sangsues, nous atteignons une zone plus dégagée d’où nous aurons enfin la chance d’apercevoir furtivement et au loin quelques couples d’éléphants sauvages !

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Nous piqueniquerons avec des feuilles de bananiers en guise d’assiette au sommet avant de prendre le chemin du retour.

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Ainsi s’achève notre séjour dans la réserve de Wayanad et dans le Kerala. Nous prenons en effet le bus dès le lendemain matin pour le Karnataka, Mysore, et son célèbre palais.

2 thoughts on “De Kannur à Wayanad : sur la piste des éléphants sauvages

  1. Jean-Paul du CALM says:

    une coiffe d’au moins 4 mètres de haut
    les Bigoudènes sont battues à plate couture, mais en Bretagne peu être il y a-t-il plus de vent… ce qui explique

    des éléphants sauvages ou l’un des 35 tigres recencés.
    Nous aussi en France on a eu un tigre qui s’est promené dans la nature, mais au bout de quelques jours les autorités se sont aperçues que ce n’était qu’un gros chat…. Ouf !

    feuilles de bananiers en guise d’assiette
    la vaisselle s’en trouve bien facilitée…

  2. Myriam says:

    Et voilà, l’Inde, c’est fait… (enfin en partie, je suppose qu’il faudra revenir aussi)…
    En route pour de nouveaux horizons pour vous, et retour à la routine pour d’autres 😉
    J’attends les détails du lâcher intempestif du dernier soir… on va rire !
    Bisous en attendant.

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